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Pour cette nouvelle édition : Search Console facilite les exports de data, Google Performance Max annonce 4 nouvelles fonctionnalités et la Commission Européenne réfléchit à un durcissement de RGPD. Explications.
Google Search Console, enfin une solution pour l’export massif de données !
Un poil technique, cette annonce réalisée par l’équipe Search Console devrait néanmoins ravir les éditeurs de sites contenant des milliers de pages, notamment les sites E-Commerce. Car, après des années, Google Search Console propose enfin un outil dédié pour faciliter l’export massif de données vers Google Big Query.
Configurable depuis Search Console, ce data bump quotidien contient généralement les data liées à la performance du site, exception faite des requêtes anonymisées. A noter, cet export n’impacte pas la limite de données quotidienne transférable via l’API Analytics, qui reste à 50 000 lignes par jour, par site et par type de recherche.
Pour profiter de cette nouvelle fonctionnalité Search Console, activez l’API Big Query depuis la console Google Cloud, puis, indiquez une destination d’export depuis Search Console. A l’issue, Search Console lance un test de simulation, dont vous recevez les résultats par mail.
Google Performance Max, 4 nouvelles fonctionnalités à découvrir…
Ou presque ! Puisque si Google a annoncé le déploiement de 4 nouvelles fonctionnalités pour Performance Max, la date de mise en service reste pour le moment confidentielle. Toujours est-il que ces nouveautés servent un même objectif : aider les annonceurs à optimiser leur budget publicitaire, en temps réel, sur l’ensemble des leviers activés et s’adapter plus rapidement aux tendances de consommation.
Ainsi, vous verrez prochainement apparaître sur vos écrans :
- Les exclusions de marque au niveau de la campagne : destinées à redonner davantage de contrôle aux annonceurs, les exclusions de marque permettront d’empêcher la diffusion des campagnes sur des requêtes de marque non désirées. Elles permettront également de bloquer le trafic issu de requêtes de marque en langue étrangère ou incluant des fautes. Ces exclusions concerneront votre propre marque ainsi que celles de votre choix.
- Le flux de pages : il s’agira ici d’aider les annonceurs à rediriger le trafic vers des landing pages, regroupées par thématiques, à l’aide de libellés. Objectif, aider l’IA à mieux identifier les url des pages susceptibles de convertir.
- La création vidéo : les outils de création vidéo, destinés à aider les annonceurs à concevoir leur campagne, seront déportés de la Bibliothèque au flux de travail des campagnes PMax pour encourager leur utilisation.
- Les nouveaux rapports : des reportings complémentaires seront proposés afin de donner plus de visibilité sur le volume de conversion, la valeur des conversions et le coût, au niveau des groups d’actifs. Ils seront ensuite complétés par une série de suggestions automatisées destinées à optimiser le budget de campagne.
De belles perspectives que l’équipe SEA de l’agence JVWEB a hâte de tester !
RGPD : la Commission Européenne aspire à durcir le dispositif
La Commission Européenne a dévoilé cette semaine son ambition d’harmoniser l’application du Règlement Général de Protection des Données (RGPD) au sein des pays membres. Car, si l’essentiel des éditeurs de sites web applique aujourd’hui le dispositif RGPD à l’échelle nationale, la Commission Européenne s’inquiète de la lecture du texte, librement interprété selon les destinations.
Ainsi, elle compte dès le second trimestre de cette année, « rationaliser la coopération entre les autorités nationales de protection des données lors de l’application du RGPD dans les cas transfrontaliers » afin de « favoriser le bon fonctionnement des mécanismes de coopération et de règlement des litiges liés au RGPD ».
Une décision motivée, notamment, par la volonté de combler les failles du dispositif RGPD. Parmi les cibles, le Data Protection Commissioner (DPC), autorité irlandaise, qui ferait l’objet de nombreuses plaintes pour la lenteur de ses traitements. Une latence administrative problématique dans la mesure où l’Irlande héberge une grande partie des géants de la Tech, Google, Apple et Meta en tête. Pour combler ce retard, la DPC a d’ores et déjà prévu de recruter 2 commissaires supplémentaires. Actuellement, le délai moyen des plaintes est de 4 ans.
A suivre dans les prochaines semaines…