En matière de référencement, Google fait la loi ! Mais, les facteurs de classement évoluent vite, très vite… Comment faire le tri et choisir la bonne voie pour vos optimisations SEO ?
Gary Illyes, porte-parole de Google Search, a récemment accordé une interview dans laquelle il commente les facteurs de classement SEO qui comptent pour l’algorithme Google Search. Quels enseignements en tirer pour optimiser le classement de vos pages sur le moteur de recherche ? L’équipe SEO de l’agence JVWEB s’est penchée sur le sujet afin de vous synthétiser ce qui impacte, aujourd’hui, votre référencement et comment faire pour grignoter quelques positions. Attention, débrief SEO activé !
#1. Le volume de clics générés par les utilisateurs impacte le SEO
En effet, Google confirme, par le biais de Gary Illyes, que les données de clics utilisateurs, notamment les data liées aux historiques de recherche, sont prises en compte par le biais de RankBrain.
#2. Il n’est pas nécessaire de surréagir à chaque mouvement de Google Search
Google confirme que le classement SEO évolue vite et régulièrement, puisque l’on compte 5000 modifications concernant le Search en 2021 et 8000 expériences sur l’année. Des expérimentations qui rendent le classement mouvant et fort difficile à suivre pour un SEO. Bonne nouvelle, il n’est pas nécessaire de tout remettre en cause systématiquement !
#3. Le classement Google Search repose sur une hiérarchie systémique
En réalité, Google concède qu’il y a bien les facteurs de classement SEO, qui incluent une variable unique. Puis, les signaux de classement, qui eux interagissent au sein d’un système de classement. Le système de classement repose sur un ensemble de signaux et les classe. L’on considère que les systèmes de classement sont plus complexes, mais aussi plus stables dans le temps. Ce sont donc de meilleurs indicateurs pour performer en SEO.
#4. Tout contenu web n’est pas indexable sur Google Search
Non pas que Google considère que certains contenus ne méritent pas d’être vus, mais le moteur avoue humblement qu’Internet est « incroyablement grand et qu’il n’existe tout simplement pas d’espace de stockage suffisant pour l’indexer et le proposer aux utilisateurs ». Google est donc, comme nous tous, contraint de faire des choix ! Et ce, sans même compter, les contenus non indexables par nature, comme ceux, accessibles uniquement après connexion.
#5. Le contenu généré par l’IA ne doit pas être spécifié à Google
Selon Illyes, Google se préoccupe peu de savoir si le contenu a été généré par un humain, une IA générative ou les deux. Apposer un label « contenu généré par une IA » n’a donc, pour le moment, aucune utilité SEO. Néanmoins, Illyes précise que si cette information compte pour vos utilisateurs, il est important de l’indiquer à des fins expérientielles.
#6. Les IA génératives écrivent correctement, elles !
Si le fond du propos reste encore incertain sur certains sujets, notamment lorsqu’auto-apprentissage nourrie l’algorithme, Illyes a souligné que les contenus générés par une IA ne contiennent pas de faute de frappe. Libre à chacun d'en tirer ses propres conclusions sur la qualité de son contenu !
#7. Les sites de niche sont plus à risque lors du helpful content update
Pour Illyes, les sites de niche, notamment ceux monétisés par le biais de l’affiliation dont la finalité est de générer des revenus, ne répondent pas à la « catégorie des sites que Google souhaite promouvoir ». Les contenus proposés entrent rarement dans ce que Google qualifie de contenus utiles.
#8. Les améliorations de sites sont plus efficaces que les optimisations SEO
Si le classement de votre site a été affecté par l’une des dernières mises à jour SEO Google, mieux vaut chercher à améliorer les performances globales du site que de chercher à remonter dans les positions en travaillant sur un facteur de classement isolé. En effet, Illyes rappelle que l’indexation d’une page repose sur des centaines de signaux, il faut donc œuvrer en faveur d’une expérience complète sur le site.
#9. Les commentaires présents sur le site pourraient avoir un impact positif sur le SEO
Plus un avis qu’une position confirmée par Google, néanmoins, Illyes indique qu’il est regrettable que la majorité des sites aient supprimé les commentaires et les forums ces dernières années car ceux-ci apportaient du crédit au propos développé sur la page, lorsque les règles de modération sont claires. En parallèle, certains experts SEO ont noté que des sites, tels que Quora ou Reddit, avaient gagné des positions, suite aux dernières mises à jour. Le retour des forums est-il dans les tuyaux ?
#10. Google lutte contre la suroptimisation SEO
Une prochaine mise à jour SEO sera lancée en décembre. Selon Illyes, il s’agit là surtout d’une mise à jour « défensive » dans la mesure où nombre d’acteurs tentent d’influencer les résultats du Search Google en cette période de fête, très lucrative pour les marques. En lançant une mise à jour, Google tente, en quelque sorte, de garder la main sur le classement des pages lors de la recherche.
#11. Soigner ses Core Web Vitals ne vous aidera pas à performer en SEO
En bref, « Si vous n'avez rien de mieux à faire sur votre site, allez faire Core Web Vitals. La plupart des sites n'y verront aucun avantage », a déclaré Illyes.
#12. Les données vocales n’ont pas leur place dans Google Search Console
Une réponse tranchée, en appui sur une justification technique. Selon Illyes, le ratio entre l’ingénierie à développer et le poids des données liées à la recherche vocale n’est pas favorable à leur exploitation dans Search Console.
#13. Les signaux de domaine SEO ne se transmettent pas en héritage
Ici aussi, pas d’ambiguïté. Google sait lorsqu’un domaine expire. Ainsi, lorsqu’un nouveau propriétaire s’approprie un domaine expiré, les signaux accumulés précédemment par le domaine ne lui sont pas transférés. Lorsqu’un domaine expiré est acheté, même si les précédents contenus sont réactivés, Google considère qu’il s’agit d’un nouveau domaine.
#14. Les balises H ne sont pas destinées à l’accessibilité
Selon Illyes, il serait « assez stupide » de s'appuyer sur les balises H1-6 pour comprendre l'ordre et la hiérarchie du contenu. Google recommande davantage d’utiliser un lecteur d’écran afin d’identifier si le contenu est "mal lu" et de réserver les balises H à un usage qui fait sens.
#15. Les backlinks ne sont pas dans le top 3 des facteurs de classement SEO
Pour Illyes, le poids des liens, internes comme externes, est surestimé en SEO et ce, depuis trop longtemps. Il estime qu’une page peut tout à fait être indexée sur Google sans lien, maillage interne ou backlink. Google étant, selon lui, en capacité d’identifier une page, notamment par le biais du plan de site. En revanche, le contenu reste le signal de classement prioritaire, car basiquement, sans la présence de mots sur une page, Google est dans l’impossibilité de l’indexer sur la requête correspondante.
Conclusion, classer son site sur Google et performer en SEO reste le fruit d’une mystérieuse recette ! Si quelques ingrédients sont bien connus, il ressort surtout de cet entretien que le SEO est aussi mouvant qu’un vague et que tel un surfeur, vous saurez la prendre ou pas ! Pour vous guider, le pôle SEO de l’agence JVWEB, qui grâce à sa vaste expérience, saura vous prodiguer de précieux conseils. Parlons-en !