Si le mot clé reste au cœur du SEO, chaque mise à jour de l’algorithme Google nous invite à nous intéresser davantage à l’intention de recherche qu’à la requête elle-même. Ainsi, certains spécialistes SEO s’interrogent sur la légitimé à poursuivre la création d’un cocon sémantique pour se positionner. En 2020, n’est-il pas plus pertinent de créer plutôt des cocons thématiques ? 5 étapes pour vous guider.
Cocon sémantique et thématique, quelle différence ?
Méthodologie SEO éprouvée depuis plusieurs années, la création d’un cocon sémantique consiste, dans les très grandes lignes, à lister l’ensemble des mots-clés cibles qui forment la base du site. De cette liste de requêtes, découlent la structure su site, son arborescence, le maillage interne, et évidemment, la production des contenus associés. Vous l’aurez compris, il s’agit ici de raisonner autour des mots-clés cibles, puis de construire une structure en silo, capable de les porter au sommet.
Avec le cocon thématique, l’approche est sensiblement la même, au détail près que l’on ne travaille pas sur un mot clé, mais un sujet de contenu. Si ces sujets sont, eux aussi, composés des mots-clés cibles, la démarche est un peu plus large, voire permissive. En effet, en raisonnant par sujet, l’objectif est davantage de proposer un éventail de contenus, adaptés à chacune des étapes du tunnel de conversion. Ainsi, vous pouvez, par exemple, proposer également des sujets plus pédagogiques en début de parcours, plutôt que de vous concentrer uniquement sur l’offre.
#1. Définissez vos objectifs stratégiques
Quel que soit le chemin emprunté, il est toujours mieux d’avoir un objectif clair et défini. La création d’un cocon thématique ne fait pas exception. Ainsi, commencez par définir votre stratégie, au-delà du simple mot-clé.
Pour cela, posez-vous les bonnes questions :
- Quels univers concerne mon offre ? Par exemple, le jardinage.
- Quelles motivations peuvent-conduire un utilisateur jusqu’à votre marque ? Par exemple, l’envie de créer un potager ou de recycler ses déchets en compost
- Quels problèmes peuvent mener un internaute à me demander conseil ? Par exemple, à quelle saison créer son potager ou comment recycler ses déchets en appartement.
- Quelle part de marché pèsent ces univers dans mon chiffre d’affaire ? Par exemple, si 35% de votre CA provient du rayon jardinage et 3% des composts, demandez-vous si il y a un véritable potentiel de croissance, et donc une perspective d’investissement intéressante.
- Quelles requêtes longues inclues vos requêtes phares ? Par exemple, à quel moment acheter des plants de carotte ?
- Comment les utilisateurs lambda formulent-ils toutes ces questions ? Demandez à des consommateurs hors web, ils pensent rarement en requêtes à la façon d’un référenceur !
#2. Evaluez la concurrence
Cocon sémantique ou thématique, vous ne serez pas seul à viser la première place. Plutôt que de vous lamenter, tirez plutôt parti des meilleures pratiques. Rendez-vous donc en haut de page, sur les univers et questions qui vous intéressent.
A partir de là, votre premier réflexe doit être de repérer ceux qui vous séparent des premières positions. Attention, vos concurrents sur Google ne se limitent pas à vos concurrents sur le marché. Prenez les 10 plus importants et créer 2 groupes : ceux avec lesquels vous pourriez collaborer et les autres.
Ensuite, observez comment les meilleurs structurent leur contenu, mais aussi leur site. Rubriques, typologies de contenu, audit SEO, menez vos enquêtes sur la concurrence (ici, nos conseils et outils !). Le but n’est pas de copier-coller vos concurrents mais d’identifier ce qui fait mouche dans votre secteur et de le faire mieux encore !
#3. Recentrez-vous sur l’intention
Google, via ses dernières mises à jour, notamment BERT, incite davantage les éditeurs à déceler l’intention derrière la requête. Si pour cela, Google s’appuie sur le Machine Learning, vous devrez peut-être vous limiter à votre bon sens ! Des outils d’interprétation de la requête commencent à fleurir. Néanmoins, la bonne vieille méthode consistant à taper la requête en navigation privée est déjà riche d’informations.
Cette méthode vous aidera à élargir votre liste de questions autour de votre thématique. Ainsi, pour notre exemple de jardinerie, la requête « acheter graines » nous conduit sur plusieurs pistes, telles que les graines bio, paysannes, interdites ou encore de fleurs… Et hop, 4 sujets tout trouvés pour votre cocon thématique !
#4. Structurez adroitement votre arborescence
A ce stade, vous devez avoir une vue plus claire des sujets à traiter. Vient maintenant le moment de les structurer correctement pour leur donner du poids, de l’autorité et de la visibilité. Pour cela, une organisation thématique est assez logique. Attention néanmoins à trouver la bonne mesure dans la profondeur de vos rubriques. Toujours pour notre exemple, mieux vaut privilégier des rubriques thématiques, telles que « Graines et plants » et « accessoires jardin » qu’un gros bloc « jardin », dans lequel vous fourrez tous vos contenus.
La segmentation de vos contenus est stratégique pour donner de la visibilité à Google sur vos contenus. En complément d’un rubriquage clair, par thématiques, vous pouvez ajouter un fil d’Ariane, qui aide Google à suivre le parcours d’un point A – la home du blog, par exemple – à un point B – votre article « Quand acheter des graines de courges bio à planter ? ».
#5. Gardez le rythme !
Maintenant que vous savez quoi dire, à qui et où ranger vos contenus thématiques, l’heure est venue de vous organiser. La routine est la clé d’une stratégie de contenu réussi ! Vous devez donc déterminer :
- Qui va rédiger les contenus ?
- A quelle fréquence ?
- Où ils seront diffusés, puis relayés ?
Ensuite, chaque semaine ou chacun mois, construisez patiemment votre calendrier éditorial. C’est dans cet outil que vous listerez au fur et à mesure les sujets thématiques à traiter pour chacun des univers à couvrir, qui correspondant sensiblement à vos rubriques.
Enfin, avec la même régularité, analysez vos performances SEO. Quels sujets sont les plus générateurs de trafic ? Certains formats sont-ils plus porteurs que d’autres ? Avez-vous progressé sur vos requêtes phares ? Le trafic généré est-il utile en termes de conversions ?
Vous souhaitez explorer cette méthodologie SEO, parlez-en avec votre agence JVWEB 😉