2017 sera Mobile First ou ne sera pas ! Tout le monde le sait. Et pourtant, il n’est pas rare de croiser ici ou là quelques pépites mobile. Des sites hauts en couleurs, pourvu que l’on sache zoomer et que l’on ait la patience de le regarder se charger pixel après pixel… Si vous souhaitez, vous aussi, intégrer le top 3 du référencement mobile, en exclusivité, notre liste du tout ce qu’il ne faut pas faire… Démonstration.
#1. Mon site met un temps infini à charger…
Dommage ! Car le mobinaute est un internaute fractionné. Il consomme par Micro-Moments pour, justement, ne pas perdre son temps. Lui proposer un site mobile qui met 1000 ans à charger, c’est se confronter à la fameuse règle des 3 secondes de chargement au delà desquelles 53% de l’audience capitule (Google).
Votre objectif : viser la seconde de chargement mobile. Pour cela :
- réduisez la taille de vos visuels
- optimisez votre hébergement
- limitez les redirections
- testez régulièrement vos performances via Google Page Speed Insight.
- Autre possibilité, utiliser l’AMP de Google, qui charge 4 fois plus rapidement
#2. Mon site n’est pas crawlable
Pour être référencé, Google doit pouvoir accéder à un maximum de vos contenus. Vous devez donc faciliter l’accès au Google Bot et vous assurer qu’un fichier bloqué ne freine votre indexation.
La bonne option : testez vos fichiers robot.txt depuis Search Console. Vous serez ainsi capable d’isoler les fichiers à modifier. Pensez également à tester vos url, notamment si mobile et bureau diffèrent.
#3. J’affiche des interstitiels en pagaille
Depuis le 10 janvier, Google a indiqué clairement que les contenus mobile doivent être aisément accessibles pour être correctement référencés. Cible de ces propos, les pop ups et autres interstitiels qui bloquent parfois l’accès aux utilisateurs.
Si l’impact SEO n’est pas majeur, l’utilisateur peut lui très vite se décourager face à une page inaccessible. Notez toutefois que cette inflexion donnée par Google ne concerne pas les pop up juridiques, tels que les informations de cookies, les chats ou, plus globalement, les bannières n’excédant pas 20% de l’écran.
#4. Mes vidéos ne sont pas lisibles sur mobile
A mi chemin entre UX et SEO, cette problématique vous renvoie directement au point 1. Avant d’intégrer une vidéo, assurez vous qu’elle est lisible sur tous les terminaux, et que cela n’impacte pas trop le temps de chargement.
Pour une indexation optimale, pensez à intégrer une transcription via YouTube. Le texte favorisera la compréhension par les moteurs et sera utile à certains utilisateurs. Dans tous les cas, privilégiez le html5.
#5. J’ai des redirections croisées dans tous les sens !
Véritable frein à l’indexation mobile, les erreurs de redirection s’accentuent lorsque la version mobile est différente de celle de bureau. Vous devez donc surveiller ceci de très près via Search Console.
Pour une optimisation SEO mobile, veillez à ce que tous les utilisateurs aient accès aux mêmes contenus. L’idéal reste de n’avoir qu’un seul site, adaptable aux différentes contraintes mobiles.
#6. Mon site mobile n’a pas de richs snippets
Le balisage est incontournable en SEO. Mobile, ou pas. Point.
Le bon réflexe : tester votre site sur l’outil de test des données structurées. A l’issue, corrigez les éventuelles erreurs et harmonisez, tant que possible, vos versions mobile et desktop.
#7. Mon site n’est pas pensé pour le mobile
Si le responsive permet un matching des interfaces entre bureau et smartphone, l’ergonomie ne sera pas pour autant optimisée pour une navigation mobile. Il est toujours possible d’adapter un site. Cependant, être mobile friendly, c’est intégrer, dès la conception une expérience utilisateur parallèle.
A minima, évitez les polices trop petites, les boutons mal placés et les blocs disproportionnés. Pensez également à multiplier les CTA car votre espace de visibilité est clairement restreint.
Expert SEO, JVWEB vous aide à traquer les mauvaises pratiques. Parlons-en !