Polémique encore et toujours, le gouvernement lance une consultation sur le web pour « le droit à l’oubli numérique ».
Un internaute de la génération Web 2.0 est réactif, rapide, voir pressé. Il gère plusieurs fenêtres, communique en temps réel, partage de plus en plus sa vie avec les autres. Et c’est la ou les problèmes commencent: une phrase mal placée, un ami un peu trop enthousiasmé par vos derniers exploits de soirée, un quiproquo ou même une faute de frappe, et voila votre image qui en prend un coup.
Cependant le temps passe et l’information disparait…enfin pas tout à fait, vu la volonté des grands sites de recherches et de réseaux sociaux de faire de l’archivage des informations une priorité (voir dernier article). Pour eux, plus d’info, c’est plus de revenus. En effet, n’avez vous jamais remarqué que le réseau social Facebook utilise vos informations pour vous communiquer certaines publicités qui vous touchent plus que dans la rue? Vos informations sur vos centres d’intérêt que vous avez confié y sont peut être pour quelque chose.
Encore une fois le débat oppose les internautes, inquiets quand au respect de la vie privée et du droit à l’image, et les géants du web. Après le gouvernement allemand et son appel au boycott de Facebook, c’est au tour des français, par le biais de Nathalie Kosciusko-Morizet. La secrétaire d’état à la prospective et au développement de l’économie numérique appelle les internautes à s’exprimer sur la mise en place d’un droit à l’oubli numérique.
Ce droit offrirait une facilité accrue pour supprimer et contrôler les informations préjudiciables, que ce soit sur un blog ou sur un réseau social. Mais il faut s’avouer qu’une loi d’un petit pays comme la France ne va pas faire plier des sites qui comptent tellement d’internautes (64 millions contre plus de 400 millions, ça ne pèse pas lourd n’est ce pas?). C’est pourquoi madame la secrétaire d’état rencontrera ses homologues à Grenade la semaine prochaine pour faire avancer le dossier.
A suivre.