Google lance l’offensive face au « syndrome du gros doigt », c’est à dire l’ouverture involontaire de bannières publicitaires sur les petits écrans des smartphones. Les mobinautes sont de plus en plus nombreux et les fonctionnalités sur mobile sont en plein développement.
En effet, l’espace d’affichage est si restreint (en moyenne, 10 cm de diagonale) qu’il n’est pas rare, pour l’utilisateur, de cliquer par inadvertance sur des publicités.
Personne n’y trouve son compte, ni l’utilisateur qui perd du temps, ni l’annonceur qui perd de l’argent…
La solution retenue par Google a été d’adopter une démarche en deux temps, impliquant une demande de confirmation, sauf si le mobinaute réalise un clic défini comme « volontaire », sur zone de vérité matérialisée par un pictogramme.
Si le clic n’est pas clairement volontaire, une flèche sur fond bleu apparaît en bas à droite de l’écran. Seule une pression sur cette flèche déclenche l’ouverture immédiate du site marchand. Tout clic à un autre endroit entraîne l’affichage d’un message « Visiter le site », avec une possibilité de retour en arrière.
Le concept s’élargit désormais aux publicités « in-app », diffusées au sein même des applications mobiles.
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