La nouvelle est officielle depuis la 15 février : Chrome a désormais son propre ad block. Intégré à la dernière mise à jour du navigateur, ce bloqueur de publicité est destiné à… bloquer automatiquement certaines publicités sur ordinateur et sur mobile. Objectif : travailler main dans la main avec les éditeurs pour offrir aux internautes une meilleure expérience utilisateur, grâce à une publicité moins intrusive. Alors qu’une étude révélait le 12 février que 42% des sites ne répondaient pas ces nouveaux critères, comment remanier ses campagnes vite fait, bien fait ?!
AdBlocker Chrome, la génèse…
Sans surprise, Google accompagne cette annonce d’une volonté d’offrir une meilleure expérience utilisateur. Cette fois, le moteur y ajoute quelques motivations chiffrées :
- 1 rapport de commentaire sur 5 rapporte un excès de publicités sur Chrome
- 83% des internautes se disent « irrités » par la publicité en ligne
- Il y a eu, en 2017, plus de 5 milliards d’utilisation de la fonction la mettre en sourdine sur Chrome
Conclusion, trop d’utilisateurs se plaignent de la publicité devenue intrusive, des murs d’annonces qui empêchent l’accès aux contenus, des formats qui obligent à patienter pour agir et autres fantaisies. Fort de ses 60% de parts de marché, tous devices confondus, Google Chrome ne manque pas d’arguments pour peser dans la balance. C’est chose faite !
Ad Blocker Chrome, quels sont les formats pub concernés ?
En collaboration avec la Coalition Ad, Google a ainsi commencé par définir les formats publicitaires offrant une expérience négative. Naturellement, ceux-ci seront désormais automatiquement bloqués. Google précise néanmoins que les éditeurs disposent de 7,5% de non-conformité avant blocage.
Sont ainsi classés sous le seuil d’acceptabilité par les utilisateurs :
- les annonces pop-up : pré-qualificatives avec rebours, avec lecture automatique du son ou les grandes annonces persistantes
- les annonces presticial, avec compte à rebours
- les publicités clignotantes animées
- en mode plein écran ou d’une densité supérieure à 30%
Si vous proposez ces formats publicitaires, un seul conseil : supprimez-les !
Quelle sanction pour les rebelles publicitaires ?
Google estime que seulement 1% des sites seront impactés à court terme par cette mise à jour. Pour le savoir, Google Chrome va évaluer un échantillon de pages pour savoir si le site respecte ou non ces nouvelles bonnes pratiques publicitaires. A l’issue de cette évaluation, 3 statuts possibles vous sont communiqués par mail : Validé / Alerte Rouge / Echec !
En cas de problème, l’éditeur dispose alors de 30 jours pour se mettre en conformité. Et parce que Google pense à tout, vous trouverez ici un outil de rapport d’expérience publicitaire, qui analyse les pistes d’optimisations possibles.
Notez que l’utilisateur dispose, lui, de la possibilité de désactiver le bloqueur de publicités.
Ad Blocker Chrome, les recommandations Google
Nouvelle mise à jour, nouvelles best pratices ! Nous avons donc décrypté pour vous les formats les mieux adaptés pour répondre aux recommandations de Chrome et ne plus irriter les utilisateurs ! En lice :
- les sticky Ads, situées sur le coté de l’écran
- les annonces sans compte à rebours
- les vidéo sans auto-play, donc avec un son activable au clic
- les formats Inline, qui laissent apparaître le contenu
- les takesover ads
- les formats publicité native
A vos créa !