Covid & E-commerce : quel impact sur les comportements d'achat ?

Face à une crise sanitaire sans précédent et des contraintes de déplacements inédites, les comportements d’achat des consommateurs évoluent à vitesse grand V.

Alors que ce Noël en ligne promet d’être historique, SAP et Accenture dévoilent cette semaine une enquête sur les nouvelles habitudes de consommation des Français. Quels produits sont priorisés ? Quel type d’enseigne fait la différence ? Quel impact sur l’évolution du E-Commerce ? Éléments de réponse chiffrés.

Produits essentiels, une priorité pour les achats

Bien qu’elle ait été réalisée avant la seconde vague de confinement, cette étude met en lumière la volonté des Français de se recentrer sur l’achat de produits dits essentiels.

En cause, la crainte provoquée par l’épidémie, présente chez 78 % des répondants. Crainte sanitaire évidemment, mais aussi économique, ce qui les motive à réduire les dépenses – 48 % des répondants disent consommer moins depuis l’apparition de la Covid19. Un propos à nuancer, puisque 57 % d’entre eux souhaitent "consommer comme avant" dès que ce sera possible.

Un quart des répondants expriment la volonté de modifier en profondeur leur manière de consommer.

Ainsi, ils privilégient les dépenses essentielles, comme la nourriture, mais se restreignent sur les dépenses plaisirs, comme les voyages.

En parallèle, cette crise aura été l’occasion d’explorer d’autres manières de consommer, comme le circuit court, la seconde main ou même de redécouvrir le commerce de proximité. De nouvelles habitudes, que beaucoup souhaitent désormais pérenniser : + 20 % d’adhésion sur ces modes de consommation, toujours selon la même étude.

L’E-Commerce, grand gagnant de la crise

Contexte faisant, le digital a clairement tiré son épingle du jeu puisqu’une bonne part des consommateurs ont tout bonnement transféré leurs habitudes d’achat en ligne.

Si l’achat en magasin physique reste prioritaire pour respectivement 70 % et 52 % des répondants, concernant la mode et l’alimentaire, ils sont aussi désormais plus de 46 % à se faire régulièrement livrer de l’alimentation à domicile ou à utiliser le click and collect, voire le drive.

Au-delà des contraintes liées au confinement, 40 % des consommateurs ayant transféré vers leurs achats vers un dispositif digital déclarent avoir découvert un canal mieux adapté à leurs besoins ou leur donnant accès à une offre de produits plus large que dans leur échoppe habituelle.

Il y a donc fort à parier que certaines de ces habitudes perdurent au-delà de la crise. Quelques indicateurs supplémentaires en ce sens par ici.

Le prix, un facteur d’achat décisif

Si le prix a toujours été un élément de choix important, la comparaison s’est durcie avec l’émergence de cette crise. Désormais, les consommateurs accordent une large place aux avantages clients proposés par la marque, ainsi que ses valeurs et engagements.

Un tiers des clients se disent prêts à changer d’enseigne pour optimiser leurs actes d'achat.

Sur l’alimentaire, par exemple, première cause de désertion mentionnée est l'incapacité de l'enseigne à garantir une stabilité des prix (21 %), suivie par l'absence d’un parcours d'achats alternatif (17 %).

40 % des consommateurs placent les avantages fidélité et les promotions en tête de liste de leurs attentes vis-à-vis des enseignes. Suivie, à hauteur de 40 % également par la diversité de choix dans les produits, puis, l’effort consenti pour soutenir les producteurs français, pour un tiers d’entre eux.

Si dans le domaine alimentaire, le facteur prix côtoie les habitudes de consommation des produits dans la liste de courses, concernant la mode, le choix repose désormais sur la qualité des produits.

En somme, les Français préfèrent acheter moins, mais mieux !

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