La nouvelle fait grand bruit dans l’univers de la pharmacie. Sur décision du Conseil d’Etat, en date du 17 mars 2021, les pharmacies françaises sont de nouveau autorisées à communiquer par le biais du référencement payant, Google Ads et Bing en tête.
Interdite depuis 2016, dans le cadre de la lutte contre la surconsommation médicamenteuse, la vente en ligne de médicaments offre de belles perspectives. Néanmoins, le marché reste très réglementé. Éclairages.
Retour arrière sur le marché de la pharmacie en ligne
L’information est désormais officielle : à compter de mai 2021, les pharmacies seront, de nouveau, en mesure de s’appuyer sur le référencement payant pour gagner en visibilité en ligne. Jusqu’alors, les officines devaient s’en tenir au SEO pour glaner quelques visiteurs. Une décision prise il y a maintenant 5 ans, afin de limiter la surconsommation de médicaments en France.
Décision sur laquelle le Conseil d’Etat a décidé de faire machine arrière, faute d’une position jugée anticoncurrentielle. En concurrence directe avec certains Etats européens voisins, les pharmacies françaises souffraient d’une législation souvent moins stricte, incitant les marchés limitrophes, comme la Belgique ou les Pays Bas, a commercialisé sur le territoire leurs propres produits. Afin de rétablir l’équité, le Conseil D’Etat a donc décidé de rouvrir l’accès aux officines au référencement payant.
La pharmacie va-t-elle faire sa révolution E-Commerce ?
Si la question reste pleine et entière à ce stade, c’est, en tout cas, le souhait de nombreux pharmaciens, désireux de développer, en marge de leur officine, un espace de vente en ligne.
Aujourd’hui, le marché de la pharmacie est encore très peu digitalisé. Sur les 21 000 officines répertoriées en France, seules 720 disposent de leur propre site web, selon l’Ordre National des Pharmaciens. Parmi ceux, à peine 400 – moins de 2% d’entre elles – sont réellement actifs sur le digital.
Un retard justifié majoritairement par la limitation de leur présence aux seuls moteurs de recherche, par le biais du SEO, ce qui pour nombre d’entre eux offre un mauvais ratio efforts à fournir / résultats à en attendre.
Et pour cause, en 2019, la vente en ligne ne pèse pas plus d’1% des ventes globales de médicaments en France. Un écart considérable avec d’autres pays européens, comme l’Allemagne, plus libérale sur le sujet, où les ventes en ligne de médicaments atteignent les 15%.
Vendre des médicaments en ligne, oui, mais pas n’importe comment…
Si le Conseil d’Etat ouvre les portes du SEA, il n’est pas pour autant question d’ouvrir le marché à tous vents. Ainsi, les réglementations en vigueur par ailleurs devront toujours être respectées.
Premier point, en respect de la loi du 19 décembre 2012, seuls les médicaments délivrés sans ordonnance peuvent être commercialisés en ligne.
Second point, pour vendre des médicaments en ligne, il est obligatoire de jouir d’une officine physique où stocker les produits commercialisés sur Internet. Une condition qui, aujourd’hui, fait encore obstacle à de nombreux pharmaciens ne disposant pas des surfaces nécessaires au stockage d’importants volumes.
Face à ce constat, la loi fait preuve d’un peu de souplesse et autorise désormais les pharmaciens à disposer d’un local dédié, à proximité de l’officine. Celui-ci devra, néanmoins, être validé par l’Agence Régionale de Santé, la désormais célèbre ARS.
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