L’écosystème Google Ads évolue de semaine en semaine, comme nous en faisons régulièrement état ici. En conséquence, il parait logique d’adapter les stratégies mises en œuvre pour atteindre les performances souhaitées.
Pourtant, il est encore très fréquent de voir des comptes vivre sur leurs acquis. Alors, soyons clairs, ce qui était d’actualité il y a quelques mois est, aujourd’hui, une source de danger pour votre business. En continuant d’appliquer certaines stratégies Google Ads, devenues obsolètes, vous risquez davantage de perdre des opportunités que d’en gagner. Pour vous aider à faire le tri, nos Account Managers ont listé 5 stratégies qui appartiennent désormais au passé…
Stratégie n°1, se limiter au SEO pour couvrir les requêtes de marque
En 2020, penser qu’il suffit de s’appuyer sur le référencement pour capter tout le trafic lié à une requête incluant votre marque est une erreur.
Sauf à être Amazon ou La Redoute, s’en contenter, c’est accepter de se priver des opportunités générées par la recherche payante.
De plus, en vous appuyant sur cette fausse idée, non seulement vous manquez un trafic certain, mais, vous laissez la part belle à vos concurrents, qui eux n’hésiteront pas à investir pour apparaitre sur les requêtes liées à votre marque. Et évidemment, capter ainsi des parts de marché qui vous étaient originellement destinées. Puisque l’internaute vous a inclut dans son intention, vous vous devez de lui apporter une réponse satisfaisante, en étant au rendez-vous.
Pour vous mettre à jour, pas de mystère : vous devez investir et dédier une campagne Google Ads à vos requêtes de marque. Mieux encore, vous pouvez, vous aussi, générer un trafic supplémentaire en vous positionnant aux côtés de vos concurrents. Pour une campagne optimale, le choix de vos mots-clés sera évidemment primordial, mais votre annonce également. Sur ce type de campagne, personnalisez votre message au maximum et faites état dès l’annonce de vos éléments de différenciation, a minima de vos avantages clients.
Stratégie n°2, enchérir à la hausse pour se positionner
Vous pensez encore, que comme en 2015, il suffit de vous lâcher sur les enchères en phase de lancement pour assoir votre positionnement et assurer vos performances Google Ads au long cours ? Et bien, c’est terminé ! Et ce, depuis que Google a abolit la position moyenne. Il est donc temps de vous mettre à jour, tout au moins pour éviter de faramineuses et surtout inutiles dépenses lors de la phase de lancement.
Dans pareil cas, misez plutôt sur une stratégie d’enchères, liée à votre taux d’impression cible, en mettant l’accent sur les hauts de page et hauts de page absolus pour atteindre les premières positions. Cela dit, cet objectif même peut être remis en question. Mieux vaut viser un objectif tangible, comme une valeur de conversion, que de chercher à être sur le podium sans trop savoir pourquoi… Gardez plutôt un œil sur le CPC que sur la position !
Stratégie n°3, acheter de la visibilité au CPC
Votre marque manque de notoriété pour le moment. Vous vous dites qu’en enchérissant avec un CPC élevé, vous gagnerez en visibilité, notamment sur un marché saturé. Ce n’est ni vrai ni faux, mais certainement pas la voie la mieux optimisée. Car, oui, vous serez évidemment plus visible en haut de page, mais est-ce vraiment rentable ? A moins de disposer d’un budget illimité, cette stratégie n’est probablement pas la plus pertinente au regard des intentions, celles des internautes comme les vôtres.
Mieux vaut, par exemple, investir ce même budget dans des campagnes adaptées à un objectif de notoriété, de branding.
Ce peut être Discovery, si vous souhaitez rester dans le giron de Google Ads, mais aussi Facebook Ads ou Instagram. Vous hésitez sur le levier où investir, nos experts SEA / SEM se sont livrés à une battle pour vous éclairer de leurs arguments !
Stratégie n°4, viser le ROI / ROAS maximum
En soi, appliquer cette stratégie n’est pas un mauvais réflexe puisqu’elle vise à maximiser votre rentabilité. Seulement, tout est question d’échelle et d’évolution de vos pratiques. En suivant ce chemin, vous allez chercher à optimiser vos éléments de campagne. Or, à terme, vous risquez de restreindre votre audience, et donc, par rebond, de limiter vos conversions, ou tout au moins amoindrir votre potentiel.
Pour répondre à votre problématique, deux alternatives sont envisageables. La première consiste à opter pour une stratégie axée sur la valeur de conversion maximale. Ainsi, vous êtes en quête de davantage de bénéfices. Toutefois, le nombre de ventes peut, là aussi, plafonner. Seconde option, une stratégie orientée sur les conversions maximales par rapport au CPA cible. Ici, vous définissez une conversion maximum, et éventuellement un CPA maximum également. Ce qui vous permet d’optimiser le volume de ventes et d’obtenir un CPA cible. En revanche, cette approche laisse moins de place au ROI.
Stratégie n°5, appliquer la méthode SKAG (Single Keyword Ad Group)
Particulièrement datée, cette stratégie consistait à isoler un mot-clé principal, associé à des annonces dédiées afin que l’annonce la plus performante puisse être associée à une requête, elle-même en lien avec le mot-clé.
Grâce aux évolutions de Google, cette méthode est désormais hors-jeu !
En effet, le type de correspondance dite exacte ne l’est plus vraiment. De plus, il est de plus en plus fréquent de constater une dépendance inter-groupe entre des requêtes sans mot clé, ce qui annihile encore davantage l’approche SKAG.
Conséquence, en 2020, mieux vaut vous en tenir à une segmentation basique, mais lisible, des groupes d’annonces en appui sur :
- La marque
- Le dispositif
- La répartition géographique
- Les marqueurs démographiques ou d’intérêt de l’audience
Concentrez davantage vos efforts sur le groupe de mots clés associés que sur un mot-clé unique. Vous hériterez d’un nombre de groupes d’annonces nettement moins important, ce qui, par ailleurs facilitera grandement la gestion de vos campagnes.
Un doute sur l’efficacité de votre stratégie SEA ? Contactez l’agence JVWEB pour échanger sur votre objectif et votre méthodologie.