Google avait prévenu, c’est désormais officiel. Depuis le 10 janvier, faire obstacle à la lisibilité du contenu sur mobile en proposant un interstitiel est passible de sanctions. A la clé, pénalités SEO et déclassement. Pour éviter les impairs et démêler le vrai du faux, l’équipe JVWEB s’est penchée sur le sujet. Interstitiel, ce que vous gardez, ce que vous jetez : le brief !
La fin des interstitiels, un pas de plus vers le Mobile First
Voilà maintenant près de 6 mois que la fin des affichages interstitiels est un sujet pour Google. Derrière cette nouvelle règle, la volonté permanente du moteur d’offrir aux utilisateurs l’expérience la plus fluide possible, notamment sur mobile. Or, rappelons-le, les interstitiels ont la particularité d’être très intrusifs. Ce qui faisait leur force, devient alors leur point faible…
En effet, depuis le 10 janvier, Google s’autorise à pénaliser les sites mobiles affichant des interstitiels trop invasifs. Concrètement, le moteur considère comme un signal d’indexation défavorable, toute publicité de taille irraisonnable, bloquant l’accès au contenu. Contenu, destiné à répondre – par le plus court chemin possible- à la requête de l’internaute.
En parallèle, Google indique également supprimer le label Mobile Friendly, mis en place il y a maintenant quelques années afin d’encourager la transition vers le mobile. En phase avec l’arrivée de l’index mobile, cette décision marque une nouvelle fois la nécessité d’offrir une expérience utilisateur optimisée.
Google indique que désormais 85% des sites sont compatibles mobile. Néanmoins, il indique également que ceux qui continueront à afficher des interstitiels seront considérés comme « mobile-unfriendly » !
Interstitiel, est-ce vraiment la bonne solution ?
Comme souvent, les inclinaisons données par Google amènent à réfléchir sur les usages réels des utilisateurs. Plutôt que de vivre la fin des interstitiels, très répandus à nouveau, comme une contrainte, interrogeons-nous sur leur efficacité. Est-il pertinent de proposer à un inconnu l’envoi d’une newsletter en moins de 5 secondes ? Est-il judicieux de proposer une promotion sur les bonnets à quelqu’un qui cherche des chaussures ? Est-il courtois de demander avant de proposer ?!
Les internautes sont de plus en plus aguerris et sollicités. Souvent, il est sage d’attendre le bon moment pour délivrer le bon message… La fin des interstitiels invite à miser davantage sur la qualité du message que la quantité de son audience. A la clé, un meilleur taux de rebond et un nombre de pages vues supérieur par visite.
Ainsi, avant même de chercher comment substituer vos interstitiels, sans pénaliser votre SEO, peut être est-il pertinent de s’interroger sur leur utilité. Pour cela, une seule question : remplissent-ils leur objectif ? Si la réponse est oui, lisez la suite…
Interstitiel, ne franchissez-pas les interdits !
Vous souhaitez maintenir l’affichage d’interstitiels sur votre site mobile ? Voici les contours dessinés par Google dans ses guidelines afin de ne pas s’exposer à un risque SEO. En substance, la règle est simple : il ne faut pas que l’interstitiel bloque l’accès au contenu, notamment pas superposition ou surimpression. A fortiori si ceux-ci nécessitent une action manuelle de l’utilisateur : cocher la croix !
Sont donc concernées les publicités qui s’affichent au dessus du contenu, y compris celles qui restent affichées au défilement. A noter toutefois, une dérogation de Google pour les interstitiels à caractère obligatoire, tels que les décisions de justice. Sont également tolérés les interstitiels de petite taille, qui ne bloquent pas la navigation.
Important à savoir également, les interstitiels de sortie sont eux aussi toujours acceptables. De même, les interstitiels de page en page ne sont pas soumis à un déclassement. Vous l’aurez compris, l’enjeu pour Google est avant tout de ne pas créer de frein entre l’énonciation de la réponse – le résultat de la requête – et la réponse – le contenu post clic.
Enfin, notez que cette nouvelle orientation s’applique uniquement sur mobile. Les interstitiels sur desktop sont donc, pour le moment, pas sujet à un déclassement SEO.
Partenaire privilégié de Google, l’agence JVWEB vous accompagne sur vos problématiques SEO. Echangeons sur vos bonnes pratiques 😉