[SEA / SEO / Social Ads] Les immanquables de la semaine n°2

Chaque semaine, l’équipe JVWEB part en quête des dernières actualités SEA/ SEO / Social Ads afin d’alimenter votre veille digitale.

Au menu de cette édition, la mise à jour de la politique de recommandations Google Ads, la suppression de la règle d’écriture des balises title et un focus sur le manque à gagner généré par la piètre expérience proposée par certains sites E-Commerce.

SEO, Google supprime le nombre de caractères maximal des titres pour les données structurées

Toujours en quête des balises structurées d’article les mieux optimisées ? Relaxez-vous, Google vient de lever une contrainte. En effet, jusqu’alors les données structurées liées à un article devaient proposer des titres limités à 110 caractères. Désormais, Google supprime cette limite et indique simplement dans la mise à jour de sa documentation qu’il faut s’en tenir à des titres concis.

Ainsi, vous ne recevrez plus d’alerte en cas de léger dépassement. Google insiste néanmoins sur la nécessité de proposer des titres courts par souci de lisibilité. Car, d’un écran à l’autre, si vos titres sont trop longs, ils seront tronqués, ce qui pourrait altérer l’expérience utilisateur. Votre objectif 2023 : des titres courts, précis et accrocheurs !

Annonceur, vous l’aurez peut-être remarqué, Google Ads profite de cette rentrée pour introduire un nouveau système de recommandations. Depuis le 4 janvier, Google Ads a modifié la définition des recommandations précédemment activées. Un délai de 15 jours est laissé aux annonceurs avant leur application. Nous vous invitons, en conséquence, à vérifier sur votre compte que les recommandations automatiquement activées répondent bien à vos attentes et n’impacteront pas vos performances de campagne.

Soyez vigilant notamment concernant la recommandation « Supprimez les mots-clés redondants ». Si vous aviez autorisé cette recommandation, vous permettiez jusqu’alors à Google Ads de nettoyer les keywords appartenant à un même groupe d’annonces. A compter du 19 janvier, cette recommandation s’appliquera en correspondances croisées. Les types de correspondances exactes seront supprimés au profit d’une requête large, dans un groupe d’annonces.

Google a déclaré et confirmé que cette modification n’aurait aucun impact négatif sur les performances des campagnes. Selon la firme, elle a pour finalité d’aider les uns et les autres à gérer leur compte avec davantage de simplicité. A titre d’exemple, si votre groupe d’annonces contient la requête « basket pour femme » en correspondance large, Google recommande de supprimer le mot clé « basket pour femme » en correspondance exacte, car le premier keyword couvre l’ensemble des expressions.

Une liberté de faire qui induit une méfiance chez certains experts SEA. Dans tous les cas, notez qu’il est toujours possible de désactiver l’application automatique des recommandations depuis votre interface Google Ads et mettre en œuvre votre propre politique de tests de campagnes.

E-Commerce, quand l’expérience client génère un important manque à gagner…

Si des campagnes publicitaires bien menées sont un excellent levier d’activation, la qualité de l’expérience est décisive pour la conversion. Rien de nouveau, sauf, peut-être, que cette fois, une étude publiée Stotyblock met en lumière le manque à gagner généré par une mauvaise conception de certains sites de vente en ligne. Et, il est conséquent puisqu’il se chiffre en milliards.  Menées sur 6000 consommateurs européens et américains, cette étude met en exergue que :

  • 60% des acheteurs déclarent abandonner leur panier en cas d’expérience insatisfaisante.
  • Un site E-Commerce perd, en moyenne, 5 ventes par an, par client.
  • Parmi les facteurs qui poussent les utilisateurs à fuir : 37% des options de paiement limitées, 37% une navigation trop complexe, 33% un temps de chargement trop long.
  • 60% des sondés pensent néanmoins que les sites sont de plus en plus fonctionnels.
  • 19% hésitent à acheter en ligne en raison des complications logistiques.
  • 42% des sondés déclarent qu’une expérience shopping en réalité virtuelle les inciterait à acheter.
  • Pour 35% des Européens ( vs 45% pour les Américains), voir un produit sur les réseaux sociaux est une motivation d’achat. 56% se déclarent majoritairement influencés par leurs proches.
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