Chaque jeudi, l’équipe JVWEB vous propose sa veille digitale, un concentré d’informations SEA/ SEO/ Social Ads.
Au menu de cette nouvelle édition, Google impose un nouvel indicateur Core Web Vitals, YouTube s’attaque aux Adbocks et Instagram revoit sa copie publicitaire.
SEO : Google intègre un nouvel indicateur Core Web Vitals
Google annonce, pour mars 2024, l’arrivée d’un nouvel indicateur au sein des Core Web Vitals. Baptisé INP - Interaction to Next Paint - ce critère est destiné à remplacer, d’ici quelques mois, le facteur actuel FID - First Input Delay - afin de proposer une vue plus complète et plus large.
Annoncé dès 2022, l’indicateur INP est désormais sorti de sa phase expérimentale. Sa mission : évaluer la réactivité globale d’une page web. Pour cela, INP s’appuie sur des données de l’API Event Timing afin d’observer la latence entre les interactions effectuées sur la page par les utilisateurs.
A l’inverse de l’indicateur actuel, limité à la première interaction, INP s’intéresse à l’ensemble des interactions nécessitant un retour visuel. Ce peut être, par exemple, naviguer sur un menu mobile, ajouter un article dans le panier, s’identifier via un formulaire d’authentification…
A compter de mars 2024, pour satisfaire aux Core Web Vitals, Google considérera que :
- Un score INP de qualité se situe en deçà des 200 millisecondes.
- Entre 200 et 500 ms, des optimisations seront à envisager.
- Au-delà de 500 ms, la réactivité sera jugée trop basse avec un impact négatif sur l’expérience utilisateur, ce qui pourrait altérer les positions de la page sur les moteurs.
Disponible via Search Console d’ici quelques mois, cette métrique peut néanmoins d’ores et déjà être anticipée en apportant, sans tarder, les optimisations nécessaires.
YouTube s’attaque aux AdBlocks pour booster ses revenus publicitaires
Fermement décidé à inciter les utilisateurs munis d’un bloqueur de publicités à changer de braquet, YouTube teste la diffusion d’un message explicitant clairement ses intentions. Sur cet encart, un texte sans ambiguïté : "Les bloqueurs de publicités ne sont pas autorisés sur YouTube. ».
En complément, YouTube indique aux utilisateurs concernés que la publicité est nécessaire pour assurer la gratuité de la plateforme et qu’il existe, néanmoins, une formule sur abonnement, YouTube Premium, permettant un visionnage sans publicité tout en rémunérant les créateurs de contenus. Pour conclure, les utilisateurs sont invités à choisir entre accepter la publicité ou passer en payant.
Derrière cette expérience, la volonté pour YouTube de renforcer la monétisation des publicités YouTube Ads en stimulant clairement le visionnage, mais aussi, un risque de décrochage non négligeable de l’utilisateur. Au-delà de ce constat, cette approche pose la question de l’attention publicitaire. Car, si les récalcitrants se voient forcer la main, leur réceptivité aux publicités risque, elle, d’être altérée.
A l’aube d’une nouvelle approche, fondée sur la Search Generative Experience, présentée par Google, ce test interroge sur la place donnée aux contenus vidéo dans un avenir proche, notamment pour les marques qui pourraient se voir priver d’une part du trafic issu des moteurs lors de la transition. A suivre attentivement !
Instagram Ads rebaptise les publicités de contenu en publicités de partenariat
Derrière ce rebranding, Instagram ads affiche sa volonté de proposer, aux annonceurs comme aux créateurs, de nouvelles méthodes pour valoriser les partenariats publicitaires et diversifier les formats. Ainsi, via les publicités de partenariat, les marques auront désormais la possibilité de relayer une plus large gamme de contenus organiques en tant qu’annonces de partenariat. Ce format inclut :
- Les contenus de marque, dotés du label partenariat payant
- Les publicités Instagram Collab
- Les @mentions, les tags produit ou les tags personne
- Tout autre contenu ne comportant pas le label partenariat payant
En parallèle, les annonceurs auront désormais l’opportunité de créer de nouvelles annonces de partenariat, directement dans le gestionnaire de publicités, sans devoir s’appuyer sur une publication déjà existante.
Selon les tests effectués par Meta, les annonces de partenariat sont plus performantes, tout en offrant davantage de transparence aux utilisateurs. Le taux de clic est 53% plus élevé et le CPA, 19% inférieur. Des métriques encourageantes, qui associées à une facilitation des collaborations, devraient donner un nouveau souffle aux social ads sur la plateforme.