En matière de référencement naturel, divers ingrédients sont indispensables pour parvenir à se positionner. L’aspect technique du site, son arborescence, sa structure logique… Ainsi, parfois, il suffit de quelques améliorations, relativement simples, pour débloquer un SEO qui peine à grimper. Les experts SEO de JVWEB se sont penchés sur la question et vous dévoilent aujourd’hui, les 5 questions à se poser afin de s’assurer de disposer d’un site parfaitement indexable.
#1. Mon site est-il facilement crawlable ?
Selon Matt Cutt en 2010, le défaut de « crawlabilité » d’un site peut être l’un des freins majeurs à une bonne indexation. Concrètement, la question à se poser est de savoir si Google, comme les autres moteurs de recherche, a la capacité d’explorer facilement l’ensemble de vos contenus afin d’en saisir le sujet et ses limites. Il s’agit donc de simplifier au maximum la navigabilité. Aucune page ne doit donc apparaître comme une voie sans issue. Toutes doivent contenir des liens, menant de pages en pages.
#2. Vos contenus sont-ils accessibles grâce aux liens internes ?
Dans la continuité du point 1, il s’agit ici de savoir si la navigation de votre site est construite de manière assez fluide pour atteindre les informations recherchées facilement. La règle d’usage veut que 3 clics soient suffisants pour trouver un contenu précis. Pour cela, la meilleure option reste d’intégrer, en nombre, des liens internes pertinents et de catégoriser logiquement vos différents contenus.
En matière de SEO, le linking interne présente de nombreux avantages :
- les liens internes permettent la « crawlabilité » d’un site
- ils peuvent réduire la profondeur de la page
- les liens internes ouvrent l’accès à d’autres contenus
- les moteurs de recherche se servent du linking interne pour distribuer l’indice de popularité aux pages, ce qui influe directement sur les SERP
#3. Votre expérience utilisateur est-elle de qualité ?
Les internautes sont impatients. Ils ne perdront pas leur temps sur un site mal structuré, dont ils peinent à comprendre la finalité. Résultat, l’Expérience Utilisateur est déplorable, l’internaute s’enfuit et le taux de rebond explose. L’internaute va alors chercher la réponse chez l’un de vos concurrents… Le problème c’est que Google interprète ces mauvais signaux. Si les statistiques sont terribles, c’est que votre page est mauvaise pour le mot clé en question.
Pour éviter le pire, surveillez vos statistiques et repérez les KPI qui peuvent vous alerter sur les points d’écueil. Temps passé sur le site, page de sortie, taux de clics et taux de rebond doivent être passés au crible. Votre objectif : offrir une expérience utilisateur qualitative, attractive et pertinente pour inciter vos utilisateurs à rester le plus longtemps possible sur votre site.
=> A relire : SEO : comment bien structurer l’arborescence de son site ?
#4. Avez-vous l’audace de proposer des contenus dupliqués ?!
Publier un contenu dupliqué, c’est mal. Google va le savoir et vous désindexer en guise de récompense ! A l’opposé des notions de pertinence et de qualité chères à Google, les contenus dupliqués impactent négativement votre SEO. Pour améliorer votre crawlabilité, portez une attention particulière aux contenus que vous pourriez dupliquer au sein même de votre site.
La bonne pratique : vérifier dans Search Console qu’aucun contenu dupliqué n’est remonté. Les problèmes de contenus dupliqués viennent souvent des problèmes de gestion des paramètres de tris, de filtres, de pagination. Surveillez notamment de près vos URLs avec des « ? » qui témoignent souvent de l’utilisation de ces paramètres.
#5. La structure de vos URLs est-elle optimale ?
Basique, la question du choix de l’url reste néanmoins un facteur déterminant pour le SEO. En la matière, quelques conseils afin d’optimiser vos url de la meilleure manière possible :
- évitez les caractères spéciaux (&@+…), difficiles à lire par les bots de Google
- si votre url contient plusieurs mots, privilégiez la version avec des tirets (-)
- optez toujours pour l’url la plus simple : par ex, monsite/nom-produit
- préférez les url courtes : moins de 40 caractères après le protocole et le nom de domaine
Ces quelques conseils ne vous garantissent pas d’atteindre la première place. Toutefois, leur mise en pratique vous évitera bien des déboires SEO ! En cas de doute, faites appel à l’expertise JVWEB/SEO.